À propos de moi

À propos de moi...

L’image fixe… quel pied !

 

J’ai toujours aimé ça, même si je ne m’en rendais pas nécessairement compte, quand j’étais jeune.

 

Adolescent, j’aurais adoré savoir dessiner, peindre, mais… bon ; je faisais alors des collages, même si probablement avec moins de talent que Matisse…

 

Et puis, un jour, j’ai “rencontré” un appareil photo (un bon vieux Pentax Spotmatic) que quelqu’un m’avait prêté.

 

J’étais cuit, rôti, foutu.

 

Depuis, je n’ai eu de cesse de « voir la vie » en photographies. Où que je regarde, je vois des images structurées et cadrées.

 

Ma “découpe” de la réalité.

 

J’ai appris la photographie (argentique, à l’époque) de manière autodidacte, en cherchant, tâtonnant, découvrant, et expérimentant de mille et une façons cet outil extraordinaire, avant de passer par «LE75» (Enseignement Supérieur Artistique), à Bruxelles.

 

Comme beaucoup d’autres, mon labo argentique était… ma chambre, et c’est toujours des souvenirs plein la tête que je repense aux effluves que dégageaient les cuves et les bacs remplis de produits chimiques.

 

Comme Internet n’existait pas encore, j’ai écumé la plupart des grandes bibliothèques de Bruxelles afin de découvrir, apprendre et m’approprier cet outil extraordinaire.

 

Photographe, c’est un super job.

On fait ce qu’on aime, en essayant de réaliser un « travail » qui plaira à d’autres personnes.

Il y a pire, non ?

 

Et puis, on croise des gens… ici et là.

Partout.

Parfois.

Des familles, des parents, des amis, des enfants… tout ce qui donne de la richesse à nos vies.

 

Au-delà de l’aspect purement technique, qui demande malgré tout certaines connaissances/compétences, j’adore le côté « contact » de mon boulot.

 

Je fais partie de ceux qui pensent qu’un photographe n’en est pas un autre ; chacun a ses spécificités.

Techniques.

Et humaines.

 

Un mariage, par exemple.

L’air de rien, ce sont de nombreuses heures passées ensemble afin de réaliser quelque chose de chouette, qui marquera un moment inoubliable.

De mon côté, je demande toujours aux futurs mariés qu’on se rencontre rapidement (longtemps avant la date du mariage), car quelque chose doit passer entre nous.

Ils « doivent » être à l’aise avec moi, et… inversement.

Car la moindre tension se verra sur les images.

Et ça, ce n’est pas terrible… du tout.

 

Prendre son temps.

Et donner du mien.
Car je considère que l
es bonnes choses prennent du temps.

Je n’envisage pas de travailler autrement.

 

Je ne suis pas un fanatique du dernier-appareil-qui-vient-de-sortir.
Loin de là.
Ce que j’aime, c’est d’avoir, avec moi, l’appareil qui me permettra de faire ce dont j’ai envie, ou besoin.

Rien de plus, rien de moins.

 

Je pratique encore (aussi) la photographie argentique, pour laquelle j’emploie des reflex (vieux, ou pas), des compacts, des appareils moyen ou grand format qui ont 30, 40, 50 ans… voire davantage.

 

Mais quel plaisir – une nouvelle fois –  de… prendre le temps.

 

J’aime photographier la nature, et les arbres en particulier.

 

La photographie abstraite, les images épurées et les ambiances sombres me plaisent énormément.

 

J’aime le côté apaisant, introspectif, de l’acte photographique.

 

Quoi qu’il en soit, réaliser un travail photographique, que ce soit pour un mariage, une entreprise, une fête de famille, ou tant d’autres choses, c’est toujours le fruit d’une rencontre.

 

Et, l’idéal, quelque part, c’est que chacun en ressorte « plus heureux que la veille ».